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86èmes Championnats de France de Boule lyonnaise à Vichy
Précisions, impressions et commentaires. D’abord, merci, sincèrement merci à Charles Mandou, non pas seulement pour son compte-rendu, mais pour l’implication qui a été la sienne pour assurer avec tact et efficacité l’intendance du séjour dans le gîte des deux équipes de la Boule de Villebrumier. Précisions Quelques mots sur la ville hôte… Au cœur de l’espace urbain, à cheval sur les communes de Vichy et Bellerive, le ‘Centre omnisports Pierre Coulon’ où se sont déroulé les compétitions, a été créé dans la décennie 50/60. L’espace occupe 180 ha (oui, oui !) arborés le long de la rive gauche du lac formé par une retenue de l’Allier. Il est doté de très nombreux terrains de plein air (dont près d’une centaine de terrains de lyonnaise !) et de multiples salles spécifiques (dont un boulodrome de 16 jeux), un ensemble qui permet la pratique d’une soixantaine de disciplines complété par des installations d’hébergement et de restauration, le tout couplé à un hippodrome, à un golf et à un parcours artificiel de canoë-kayak… Ces équipements remarquables servent à l’entraînement de l’élite sportive, non seulement française, mais aussi internationale et plusieurs délégations d’équipes nationales avaient choisi ces lieu pour leur préparation aux Jeux Olympiques. La ville a été façonnée sous le Second Empire, du temps où l’aristocratie française et étrangère venait ici en cure. On peut y découvrir évidemment la Source ‘Vichy-Célestins’, les thermes, le Casino, l’Opéra, le Palais des Congrès, mais aussi la double galerie Napoléon III de style Eiffel, chaque partie longue de 400 m, le tout terminé par une rotonde.. On peut admirer ses parcs aux arbres centenaires, son église atypique, ses innombrables demeures cossues en pierre à l’architecture variée… Et, au cœur de l’agglomération, coule l’Allier dont la berge droite, ombragée, propose des attractions liées à l’eau, telles la plage ou les activités nautiques… L’ombre du ‘Régime d Vichy’ plane-t-elle sur le cité ? Les guides montrent les lieux où s’exerçait le pouvoir jugé illégitime par l’Histoire et quelques stèles rappellent que là se prenaient les décisions pour organiser la déportation… Pour accueillir les quelque 2.600 joueurs (et joueuses) de 1ère, 2ème, 3ème, 4ème divisions, féminines 2-3 et 4ème divisions et les jeunes de -18 ans, ainsi que les 4.000 autres personnes, accompagnateurs ou spectateurs, 400 bénévoles, pendant 15 jours, ont répandu 100 m³ de sable sur les jeux répartis sur deux sites et monté des tribunes pour 2.500 places assises autour du ‘carré d’honneur’. Ils ont réalisé des prouesses pour que tous les présents passent d’agréables moments. « Tout a été fait pour qu'on se souvienne de ces Championnats de France », estime le président du CBD local. Il faut dire que le chiffre d’affaires généré est estimé à 1,2 millions d’euros… Impressions Joueur 4è D, je reconnais beaucoup de qualités à la manifestation: site remarquable, déroulement de la compétition sans accroc, prix des boissons raisonnable... mais organisation du repas de midi, surtout le vendredi, à améliorer! Non seulement il est choquant d'avoir à payer (cher!) l'eau, (ce qui est cocasse dans une ville d'eaux!), mais la rapidité du service laissait à désirer, tout comme le rapport qualité/prix.. Le laps de temps octroyé pour le déjeuner est insuffisant! Partie finie vers 12 h 45 à cause d'une mène supplémentaire, arrivée au réfectoire vers 13 h 15 à cause du pot offert aux adversaires et de la durée du parcours (10 mn!), longues files d'attente pour obtenir d'abord un plateau puis le plat chaud... si bien que le retour sur le terrain (tous les 5 haletants) pour 14 h 30 est une gageure!! Mieux vaudrait raccourcir l'espace entre chaque partie (3/4 h suffirait) et allonger à au moins 2 h 30 le temps imparti au repas. Autre suggestion: indiquer sur le tableau des rencontres, aussi bien sur le site Internet que sur le support mural, le n° du département de l'équipe afin de la situer!! Ces remarques e sauraient tout de même pas faire oublier les beaux moments, aussi bien ceux passés ensemble dans le gîte que ceux vécus sur les terrains... Commentaire Charles a noté les résultats des équipes de la région. Pour ce qui concerne notre formation de 4è division, composée du Kléber Jamme, Guy Jamme, Hippolyte Bayle et Philippe Moréno, avec Alain Inaud comme 5è élément en remplacement d’Alain Soula forfait, disons que la tâche s’avérait redoutable car la poule de 5 comportait des équipes de l’Ain, de l’Ardèche, du Rhône (excusez du peu !) et de l’Eure. Dès 7 h 30, vendredi, rencontre contre Richard du Rhône : un but aux planches dès la première mène, des frappes assassines d’un côté et de l’autre trop de boules mal jouées ; et nous voilà ‘fanny’ en trois jets de but! Reprise à 10 h 30 contre Fontaine de l’Ain avec une dame premier pointeur : le coup de sifflet annonçant la fin du temps réglementaire retentit alors que nous menions de 3 points et que la dernière boule jouée par Philippe est à peine arrêtée… mais l’adversaire demande et obtient, en application du règlement, une mène supplémentaire… Nous emportons la partie ! Course poursuite pour aller manger : 15 mn pour offrir à boire, 10 mn pour rejoindre à pied le réfectoire, queues interminables pour se faire servir… le retour sur le terrain pour 14 h 30 s’est effectué au pas de charge… 3ème partie contre Simonet de l’Ardèche : nous sortons vainqueurs 8 à 6 malgré des défaillances et des averses… C’est une dame qui officie comme arbitre. Elle communique assez facilement mais, comme ses collègues, n’hésite pas à siffler un pointeur qui mord la ligne ou un joueur qui laisse traîner une boule au mauvais endroit… Elle exige aussi une tenue semblable pour chaque équipier, quitte à interrompre une partie… La 4ème partie est nécessaire pour désigner l’équipe qui accèdera aux 32èmes : se présente une quadrette de jeunes joueurs de l’Eure qui a confié le tir en premier à une jeune maman au style atypique dont le nourrisson se trouve parmi les spectateurs surveillé par les grands-parents… Sans bien jouer, essuyant plusieurs averses, nous menons 10 à 0 quand Alain entre en jeu à la place de Guy fort désolé de sa mauvaise prestation… La manche se termine sur un joli carreau de Kléber à 11 à 3. Objectif atteint sous les encouragements et commentaires des amis du club… Samedi matin, à nouveau dès 7 h 30, jet du but des32èmes contre Savoye de la Drôme (dont un équipier, Faure, ancien du Crédit Agricole, connaît bien Francis Bourgade pour l’avoir rencontré à la buvette et quelques fois sur les terrains…c’est de l’ironie…): partie fort équilibrée qui va au maximum du temps, 2 h 15, avec un score de 6 à 6 au début de la dernière mène… But placé à 17 m 45 : l’adversaire a joué 5 boules contre 2… Philippe échoue dans ses 2 tirs à 18 m… Guy qui avait effectué plusieurs reprises de qualité (‘irrégulier’, qu’ils disent…) reste court par 2 fois, trompé par le gravillon amassé le long de la corde, lisière où il était nécessaire de passer… Kléber tire sans résultat et perd aussi sa dernière boule… Fin d’une belle aventure riche en émotions qui aurait pu tourner autrement, une ou deux occasions précédentes l’auraient permis… L’équipe Savoye s’est tout de même hissée en demi-finale, éliminant tour à tour ses adversaires 11à 1, 11 à 0, 8 à 7 et cédant le dimanche matin 5 à 11 contre le vainqueur final… Heureux ceux qui ont vécu cette belle aventure, sportive, humaine et culturelle et qui ont porté haut les couleurs de Villebrumier… Avec les remerciements d’usage à tous ceux qui ont permis qu’elle se réalise. Guy Jamme, licencié à Boule de 82370 Villebrumier |